En pratique...

Si vous décidez de faire l’un ou l’autre de ces simples exercices, faites-les sans rien attendre. Ne cherchez pas à atteindre un but quelconque. N’essayez pas de réussir, il n’y a pas d’exercices ratés ou réussis dans ce domaine. Prenez plaisir à les faire tout simplement…

Observer les pensées...

Imaginez une personne qui part dans la nature pour étudier le comportement d’un animal. Elle va d’abord trouver un endroit où s’installer puis elle passera des jours et des jours à simplement observer le comportement de cet animal. Elle se placera en position de témoin et prendra des notes sur tout ce qu’elle observe concernant l’animal mais jamais elle n’interviendra, jamais elle ne jugera ce qu’elle voit et quoi qu’il arrive elle sera heureuse car elle sait qu’en fin de compte elle aura approfondi sa connaissance sur cet animal.

Vous êtes cette personne qui part en observation, et l’animal que vous allez observer est votre mental.

Installez-vous confortablement en position assise. Sentez-vous à l’aise et fermez les yeux.

Prenez quelques respirations profondes et observez ce qui se passe au niveau des pensées. Regardez vos pensées comme s’il s’agissait d’un film. N’analysez pas vos pensées, ne les jugez pas non plus, regardez-les simplement et laissez-les être là. Observez s’il y a une agitation ou si le mental est calme. Observez comme les pensées apparaissent d’elles-mêmes. Une pensée apparaît et elle en entraîne une autre à sa suite, formant des chaînes de pensées et parfois elles vous embarquent totalement. Il se peut qu’à ce moment-là vous oubliez totalement que vous êtes là. C’est pas grave, dès que vous le remarquez, redevenez observateur. N’essayez pas de contrôler ou de chasser les pensées.

Ne leur donnez pas suite volontairement. Ne les nourrissez pas non plus.

Laissez-les simplement être et observez. Restez détaché d’elles, cela permettra au mental de s’habituer au détachement et vous pourrez ensuite aborder tous les événements de votre vie avec ce même détachement.

Faites cela pendant le temps que vous souhaitez. Ne forcez rien. Si un état de relaxation profonde s’est installé, revenez tout en douceur vers l’activité.

Prenez plaisir et sentez-vous heureux.

Respiration consciente

     Assis ou allongé, fermez les yeux. Prenez contact avec votre respiration en focalisant votre attention sur elle. Laissez-la simplement aller. N’essayez pas de la contrôler ou de la diriger. Sentez l’air entrer en vous et ressentez par où il passe et comment il passe. Sentez l’air ressortir après avoir circulé en vous. Si des pensées viennent, n’essayez pas de les chasser, laissez-les être là et reportez simplement votre attention sur la respiration.

Accueillez tout ce qui vient, picotements, peurs, rires, larmes, joie, bien-être, calme, agitation, impatience ou toute autre chose. Accueillez tout ce qui vient et observez, puis reportez votre attention sur la respiration.

Ressentez.

A chaque inspiration soyez conscient que vous inspirez. A chaque expiration soyez conscient que vous expirez.

N’imaginez rien, ne faites pas de visualisation. Laissez-vous seulement être un avec la respiration. Faites cela pendant le temps que vous souhaitez et n’oubliez pas qu’il n’y a rien à réussir où à atteindre.

Ressentir son corps

     Allongez-vous et fermez les yeux. Détendez-vous quelques instants en respirant profondément. Focalisez ensuite votre attention sur vos pieds. Ressentez les sensations, les picotements, les fourmillements. Ressentez la vie dans vos pieds. Faites cela pendant quelques secondes. Puis faites la même chose sur chaque partie de votre corps en remontant jusqu’au sommet du crâne. Ensuite ressentez votre corps dans son ensemble. Ressentez la vie qui l’anime et l’énergie qui circule. Maintenant repoussez les limites de l’espace que vous croyez occuper ou de la définition que vous considérez comme étant vous.

Vous arrêtez-vous à votre peau ? Vous étendez-vous au-delà ?

Ressentez l’espace que vous occupez. Jusqu’où s’étend-il ?

En faisant le moins d’effort possible, étendez votre conscience dans toutes les directions. Incluez tous les êtres et toutes les choses. Ressentez maintenant que vous contenez l’espace que vous venez de créer.

Ressentez ce que vous êtes.

Le silence intérieur

     Cet exercice est destiné à habituer le mental à se focaliser sur une seule pensée puis à se détacher d’elle afin d’atteindre le silence infini de la conscience pure. Choisissez un petit mot qui vous soit agréable, exemple : amour…….lumière……joie……

Vous pouvez en choisir un parmi ceux-ci ou en trouver un par vous-même. Assis confortablement, fermez les yeux et commencez par prendre 4 ou 5 respirations profondes pour vous relaxer un peu et prendre contact avec votre corps. Ensuite commencez à répéter mentalement le petit mot

amour……amour……..amour…….amour……etc…..

Répétez-le en pensées, en douceur, sans effort, sans concentration, sans vouloir lui imposer un rythme particulier, pensez-le simplement, ne lui donnez pas un rythme trop rapide, cela doit être agréable, simple et doux.

Évidemment, il va y avoir tout un tas de pensées qui vont danser dans tous les sens et se bousculer, ne vous en occupez pas, n’essayez pas de les chasser, ne luttez pas contre elles, regardez-les passer sans vous y attacher, sans les nourrir, sans leur donner suite, regardez-les comme si vous regardiez un film, acceptez-les, acceptez qu’elles soient présentes mais ne vous y attachez pas.

Les pensées qui émergent comme ça, créent des chaînes de pensées, une pensée en amène une autre et ainsi de suite, alors parfois vous serez entraîné par ce genre de pensée. Dès que vous prenez conscience de cela, dès que vous remarquez que vous n’êtes plus sur votre petit mot, vous reportez alors votre attention en douceur sur le petit mot. Sans effort, vous revenez sur lui en le repensant :

amour……amour……..amour…….amour……etc…..

Lorsque vous prenez conscience que le petit mot devient tout fin, tout subtil, comme s’il était là de lui-même sans que vous ayez à le penser, comme s’il flottait en vous, alors à ce moment là, cessez de le penser, lâchez-le pour n’être plus que silence. Voilà, c’est tout simple, faites cela pendant environ 20 minutes puis allongez-vous quelques instants. Ensuite revenez tout en douceur vers votre activité.

Parfois vous aurez beaucoup de pensées et vous vous sentirez peut-être agité, d’autres fois vous serez dans un calme très profond. Ne vous préoccupez pas de tout ça, si vous recherchez quelque chose ou désirez atteindre un état particulier, prenez conscience que ce sont des pensées et traitez-les comme telles en ne vous y attachant pas, puis reportez votre attention sur le petit mot.

Il n’y a rien à réussir, cela se passe toujours de la meilleure façon qui soit pour vous dans l’instant présent. Si vous n’êtes pas en silence, alors acceptez de ne pas être en silence. S’il y a beaucoup de pensées et que vous êtes agité, acceptez cela aussi.

Acceptez et lâchez prise.

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En douceur...

     Nous portons tous en nous les germes du bonheur, de la paix et de la joie. Il nous appartient de les arroser afin que leur parfum puisse se répandre dans tout notre être. Cela ne peut se produire qu’à l’intérieur de nous-même et ne dépend d’aucune circonstance extérieure. Évidemment pour la majorité, ce serait tellement plus facile d’être heureux si le monde changeait (si les autres changent, je pourrai enfin être heureux car la cause de mes souffrances ce sont les autres).

 La spiritualité se vit dans la simplicité, dans l’ici et maintenant, dans l’instant présent, dans chaque geste que l’on fait en conscience. Lorsque nous sommes en paix avec nous-même alors nous regardons le monde avec les yeux de l’amour, de la compassion et de la compréhension.

 Lorsque vous entamez une pratique quelle qu’elle soit, il est essentiel d’être patient, la patience est primordiale.

 Combien de personnes cessent leur pratique parce qu’elles ne ressentent rien de particulier, parce qu’elles ne voient pas de lumière, qu’elles ne développent pas de dons en trois jours ou que les anges ne viennent pas leur faire un coucou au bout de la deuxième séance ?

 Il faut laisser le temps à la nature pour que germe la graine. La persévérance et la patience seront pour vous ce que sont le soleil et la pluie pour la graine.

 Lorsque quelqu’un choisit d’étudier la musique, il fait le choix d’un instrument, d’une méthode d’apprentissage et d’un professeur. Il est bien conscient qu’il ne jouera pas une symphonie au bout d’une semaine. S’il pratique deux à trois fois par mois, il est conscient qu’il apprendra moins vite que s’il pratique tous les jours et s’il change d’instrument sans cesse alors il ne fera que survoler la musique sans jamais la connaître en profondeur. Ceci est valable pour toutes les disciplines, qu’elles soient sportives, artistiques ou spirituelles.

 Un autre point très important sur le chemin de l’éveil est celui où certains voudraient commencer par gravir l’Everest avant même d’avoir fait une simple marche en montagne. En aucun cas il ne convient de brûler les étapes, cela ne peut que conduire à l’échec. Entamez votre pratique avec beaucoup d’humilité, avec des techniques les plus simples possibles et vous progresserez à votre rythme.

 Ne vous découragez pas et prenez plaisir à faire ce que vous faites. La pratique doit être quotidienne, régulière et sur le long terme, ne cherchez pas à obtenir quelque chose. N’attendez rien, ne vous laissez pas éblouir par les beautés de toutes sortes qui se présenteront à vous, par des sensations, par des lumières, des paillettes dorées, par un don particulier qui se développerait, par des visions et toutes ces sortes de choses, restez détachés de tout cela car si vous vous laissez éblouir alors vous ne verrez plus là-bas, de l’autre coté, le rivage de l’Essentiel.

 La plus merveilleuse des expériences est lorsqu’il ne se passe rien, absolument rien, c’est la cessation totale des pensées, le silence sacré de la conscience pure où les concepts d’être et de non-être, de dualité et d’unité n’existent plus.

 Dans notre société la pratique de la méditation a perdu son véritable sens. Nous sommes dans une société de consommation et la plupart des gens qui entament une pratique sont désireux d’obtenir quelque chose et le plus vite possible par le biais de cette pratique. Pourtant le sens de la méditation est bien de nous amener à nous débarrasser de tout ce qui nous encombre et non pas d’obtenir quelque chose de plus, un gain, un don, une belle image de soi ou quoi que ce soit d’autre.

 Rien ne presse, vous avez simplement à goûter pleinement au voyage que vous avez entrepris, d’instant en instant, de lieu en lieu, de vie en vie.

 Réjouissez-vous d’être là en cet instant, en cet instant unique de votre voyage, tel que vous êtes, tout cela est merveilleux et nouveau à chaque instant.

 De pas en pas, l’Univers ( ou Dieu, le Grand Esprit, la Source, la Conscience Pure, le Tao, La nature de Bouddha, ou autres noms…) expérimente sa création à travers vous et tout ce qui vient vers vous n’est autre que l’Univers tel que vous le concevez. Au fil de notre vie nous traversons tous des moments difficiles ou douloureux. Chacun s’accorde à dire que ces moments sont là pour nous faire grandir.

 C’est l’apprentissage de la vie, nous apprenons et parfois nous comprenons. Lorsque nous grandissons à travers une épreuve douloureuse (ou toute autre leçon de la vie, qu’elle soit « agréable » ou « désagréable »), notre âme atteint des niveaux plus élevés de conscience.

 C’est pour ça que nous parlons de grandir. A partir de ces niveaux plus élevés, notre âme peut faire passer plus de lumière vers le plan physique, éclairant ainsi notre chemin et nous permettant d’avoir une compréhension des choses, des événements et des êtres, bien plus profonde qu’auparavant.

 Le pardon est essentiel à notre bien être, il est comme un souffle purificateur qui parcourt l’ensemble de notre corps énergétique. Lorsque nous entretenons un climat intérieur de rancune, de ressentiment, de haine, de vengeance ou de culpabilité, nous alimentons des pensées très nocives pour nous-même et notre environnement.

 Certains peuvent penser que ça leur fait du bien d’en vouloir à quelqu’un, mais si nous y regardons d’un peu plus près, si nous nous mettons à ressentir ce qui se passe dans notre corps lorsque nous émettons des pensées négatives, alors nous pouvons ressentir un mal-être, un état intérieur pesant et lourd, comme si un nuage sombre venait cacher notre soleil intérieur.

 Cela vient du fait que chaque pensée teintée de négativisme crée une pollution dans notre corps énergétique. Il se forme des micro-bulles sombres dans les nadis qui sont les conduits par lesquels circule le Prâna ou énergie vitale. Cela a pour conséquences de freiner la circulation énergétique, voire de la bloquer totalement à certains endroits ouvrant la porte aux dysfonctionnements et nous menant tout droit vers la maladie.

 Prenez donc soin de vous en accordant le pardon à tous ceux envers qui vous entretenez une charge émotionnelle. Prenez donc soin de vous, en vous pardonnant à vous-même et à votre passé. Pardonnez en conscience de tout votre cœur, totalement et sincèrement. Ce pardon-là, vous libèrera instantanément d’un fardeau bien trop lourd à porter.

 Si vous avez peur et que vous ne savez pas encore totalement d’où provient cette peur, alors je vous propose de vous asseoir, de fermer les yeux et de contempler votre peur, laissez-vous vous envahir par elle et acceptez-la totalement.

 Que ressentez-vous ? A-t-elle une forme, une couleur, une odeur ? Où ressentez-vous cette peur ?

Quelles images vous viennent ? Ressentez-vous de la chaleur, du froid, une lourdeur, des picotements ?

 Placez-vous simplement en observateur témoin, un témoin qui observe simplement une sensation sans l’analyser, surtout sans chercher à analyser, laissez le mental au repos et ressentez. Ensuite prenez conscience que cette peur n’est pas vous mais que c’est vous qui êtes en train de la créer, c’est votre création, à ce moment-là, détachez-vous d’elle et observez-la comme si c’était une forme extérieure à vous, envoyez-lui tout votre amour et permettez-lui de se « dé-créer ».

 Tant que vous nourrirez cette peur, vous lui insufflerez de l’énergie et lui permettrez d’exister. Vous êtes le créateur de cette création que vous nommez « peur », étant le créateur vous pouvez cesser de la créer à tout instant.

 Soyez patient avec vous-même, autorisez-vous à prendre le temps dont vous avez besoin pour grandir. Soyez affectueux, tendre et aimant envers vous-même, de cette façon vous prendrez bien soin de vous.

 La Lumière de la Vie trouve parfois de drôles de chemins pour s’insinuer de la profondeur de l’Être jusqu’à la surface de notre conscient.

Puissiez-vous rayonner avec douceur l’Amour qui émane de votre cœur.

Puisse la Lumière de la Conscience éclairer votre âme afin qu’elle vous guide sur le sentier de la Vie.

Puissiez-vous vivre vos rêves et réaliser tout ce qui vous tient à cœur.

 L’Univers entier vous soutient, ne l’oubliez pas.

Om Shanti Om Paix

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